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Résumé du projet :

Après une expérience similaire en 2004, je prends une année sabbatique en 2011 et me prépare à grimper et skier sur les Neiges et Glaces du Monde dont certaines parmi les plus reculées.

2004 avait permis de monter six fois au-dessus de 6900 mètres d’altitude, parcourir 85.000 mètres de dénivelée positif et passer un jour sur trois au-dessus de 3000 mètres.

L’année 2011 sera l’occasion d’aller des Andes à l’Himalaya en passant par l’Alaska et l’Arctique, avec pour point d’orgue en décembre l’ascension du Mont Vinson en Antarctique et le ralliement à ski du Pôle Sud.

 

 

Principaux intérêts du projet 

 

1. Vivre une passion en cohérence avec certaines valeurs

  • L’esprit d’équipe 
    • Face aux conditions parfois hostiles et à un environnement toujours exigeant, la réussite n’est possible que par des efforts communs et une solidarité sans faille ;
    • Même quand la progression n’est pas encordée, chacun sent la présence et les encouragements des autres et tire parti de la force du groupe ;
    • Ces moments sont d’autant plus forts que l’équipe est multiculturelle : les alpinistes viennent d’horizons différents et parfois du monde entier (Alaska, Antarctique) ; les porteurs comme les guides locaux en Himalaya et dans les Andes font partie intégrante de l’expédition
  • Le développement durable pour la préservation de l’environnement
    • Le thème même du projet, Neiges et Glaces du monde, nous amènera dans les endroits les plus reculés et les plus beaux de la Terre, qui sont aussi les plus fragiles ;
    • L’expédition, une fois sur place, respectera les lois strictes de préservation de l’environnement pour ne laisser aucune trace derrière elle ;
    • Les images et/ou films rapportés de ces lieux hors du commun permettront de développer la sensibilité à leur fragilité et à la nécessité de les préserver.
  • Le professionnalisme et l’engagement personnel 
    • Une expérience solide, une préparation sérieuse et de longue haleine ainsi qu’une organisation logistique très pointue et choisie avec soin sont indispensables à la réussite du projet ;
    • L’adéquation entre l’ascension choisie et ses propres condition physique et compétences techniques, appréciées avec lucidité, permet de ne pas se mettre, soi et les autres, en danger ; cela permet également de disposer d’une certaine marge pour faire face aux imprévus ;
    • L’isolement et les conditions difficiles qui caractérisent la plupart des voyages envisagés requiert un engagement total.
  • La performance
    • Les ascensions se dérouleront pour la plupart dans des conditions de haute altitude et / ou de froid marqué voire intense ;
    • Pour un alpiniste amateur, la répétition de ces ascensions sur une année complète constitue un véritable challenge tant d’un point de vue physique que psychologique.

 

2. Témoigner qu’on peut aller au bout de ses rêves tout en étant malade cœliaque


A l’âge de 24 ans, ma passion pour la montagne a connu un coup d’arrêt. Le temps de poser le diagnostic sur des désordres cliniques croissants : la maladie cœliaque (intolérance au gluten) sous une forme rare (sprue-réfractaire). Depuis, je saisis chaque occasion d’aller en montagne. Les guides, les compagnons de cordée, les gardiens de refuge et les agences de voyage font preuve d’une remarquable coopération pour respecter les contraintes alimentaires du régime sans gluten. Ce régime grâce auquel tout redevient possible.

L’AFDIAG (Association Française des Intolérants au Gluten, www.afdiag.org) soutient le projet qui nous emmènera au bout et en haut du monde. Des articles et des photos seront disponibles dans la revue AFDIAG Infos. Des séances interactives et projections de photos seront organisées lors des Assemblées Générales de l’Association en mars 2011 et 2012.

 

3.         Monter un projet solidaire avec l'Association A chacun son Everest!


Pour mieux partager les émotions et les images de cette année, je vous propose de participer à un partenariat avec l'association 'A chacun son Everest!' fondée par Christine Janin, première française à l'Everest et première femme au pôle Nord. A l'occasion de stages en montagne, l'Association accueille des enfants atteints de cancer ou de leucémie pour les aider à "guérir mieux" grâce à l'ascension de "leur" Everest. En s'appuyant sur le parallèle symbolique entre les difficultés rencontrées pour gravir un sommet et celles vécues pour vaincre la maladie, l'Association aide l'enfant à passer du statut de malade à celui de conquérant.

Vous pouvez acheter un des sommets qui figurent au programme, ou des heures de marche / ski. Cet achat est en réalité un don que vous faites à cette Association, pour lequel vous bénéficiez d'une réduction d'impôt à hauteur des deux tiers du don. Vous pouvez également acheter des photos des ascensions et de la mascotte au sommet, au seul bénéfice de l'Association.

Modalité pratiques:  Tous ensemble avec "A CHACUN SON EVEREST"!


 

Pourquoi partir ?


Une année sabbatique consacrée aux neiges et glaces du monde est une façon d’aller au bout de ses rêves, de vivre intensément, comme en accéléré, en découvrant chaque jour de nouveaux paysages et de nouvelles expériences.

  • Pour retrouver l’univers de la haute montagne, ce monde de neige immaculée et de lumière crue et transparente où l’on revient à l’essentiel, où la distance entre soi et l’univers est abolie, où l’on pleure de sentir le sang circuler dans ses veines, où l’on revient au fondamental. Un environnement exigeant où l’engagement, l’anticipation, la capacité d’adaptation, la juste appréciation des risques et l’esprit de cordée sont les clés pour réussir, ensemble.
  • Pour partir à la rencontre de peuples, de modes de pensée, de sourires et de la beauté parfois bouleversante de la Terre.
  • Pour, au retour, partager cet enthousiasme, raconter les joies et les difficultés rencontrées, témoigner de la beauté fragile de certains endroits du monde et de la solidarité d’équipes multiculturelles.

Les expéditions se feront à skis (Groenland, Pôle Sud, Alaska pour partie) et à pied, en fonction des saisons et des conditions rencontrées.

 

Pourquoi la haute montagne et la très haute altitude (7000 mètres et au-delà) ?

A-t-elle commencé lors de promenades en poussette sur des sentiers de randonnée à la recherche de fraises des bois, ou fait-elle partie du patrimoine génétique ? Une passion pour la montagne m’a conduite à réaliser une centaine de courses alpines ainsi qu’une quinzaine d’expéditions sur les sommets du monde, parfois en très haute altitude. Les crevasses néo-zélandaises abyssales, l’ambiance mythique de la face Nord des Grandes Jorasses, les 7756 mètres de l’élégant et méconnu sommet indien du Kamet… A chaque sortie sa part d’expérience, ses moments de joie, ses morceaux de vie.

Je suis nostalgique des journées passées en haute altitude. Je cherche autour de moi les pentes de neige immaculée et leurs formes sculptées par le vent, si caractéristiques des faces andines et himalayennes. J’essaie d’imaginer les parois de glace et d’y localiser les emplacements de camps. Je tente de retrouver l’excitation que procure la vision des petites tentes jaunes perdues dans l’immensité, accrochées à la montagne. J’ai envie de sentir le sang circuler dans les veines, le souffle se raccourcir. Les tempes battantes, se laissant envahir par cette vague apaisante née de l’évolution dans cet univers de l’oxygène rare. Libérant la pression sur la poitrine, laissant s’échapper une émotion longtemps contenue. Confrontée avec soi-même, sans échappatoire, pour un retour à l’essentiel, un recentrage sur le noyau dur, au-delà des apparences.

Redescendre. Ne pas oublier que l’altitude est un monde où l’on n’est qu’un invité, de passage. Montrer les photos les plus belles. Raconter la fascination et la beauté plutôt que la peur ou les difficultés. Partager des horizons inconnus voire insoupçonnés. Une manière de revivre des instants privilégiés et de reprendre pied avec la réalité.

Je rêve d’y retourner prochainement, pour écrire la suite de cette histoire intime avec les montagnes. Lever à nouveau la tête et les yeux, le cœur gonflé de l’espoir de rassasier cet appétit et cette soif inextinguibles. Le regard déjà ailleurs, l’esprit déjà concentré sous l’effet d’une force intérieure qui pousse, sans relâche, à repartir haut, très haut. Boulimique. Avec un sentiment d’impérieuse nécessité. Monter plus haut, plus fort. Pour une joie sauvage, une jouissance éphémère, une poussée d’adrénaline, une sécrétion d’endomorphine. Pour se réaliser, avoir envie, rêver et oser. Pour vivre !

Les lumières d’altitude offrent aux paysages des nuances uniques. Elles donnent aux peuples qui y vivent des reflets particuliers. Elles brillent dans les yeux de ceux qui sont allés là-haut. Symboles de joies, de beauté et de pureté; éclats des souffrances ou de la fièvre.

Les lumières d’altitude s'évoquent au superlatif : des couleurs plus crues, des atmosphères plus limpides, un ciel tellement bleu qu’il en devient noir… Un oxygène plus rare, un froid plus intense… L’altitude ouvre une porte sur le monde et sur nous-mêmes. Elle attire et fascine. Attention à pouvoir vivre en dehors de cette lumière si particulière, qui peut ne vous attirer que pour mieux vous brûler et vous perdre.  

 

 

Dates du projet


Départ : 8 janvier 2011

Durée de l’expédition : 12 mois

 

 

Programme 


Les voyages sont organisés par des agences de voyages spécialisées, françaises ou étrangères, ainsi que des professionnels rompus aux techniques d'expédition.

8 au 27 janvier: San Valentin (4058m) en Patagonie chilienne.

Ascension du point culminant de la Patagonie, situé sur a calotte glaciaire du Hielo Continental que les dépressions de l'Océan Pacifique viennent alimenter.

28 janvier au 9 février: Tupungato (6570m), Chili, Andes centrales.

Ascension d'un des plus hauts sommets andins, en parcourant les paysages où couleurs et lagunes rivalisent pour le plaisir de l'oeil.

13 au 24 février: Rwenzori (5109m) en Ouganda

Des gorilles de la jungle aux glaciers du plateau sommital.

18 mars au 1 avril: raid à ski nordique au Groenland

Traversée de la terre de Liverpool.

9 avril au 7 mai: Cholatse (6440m) au Népal.

Ascension technique de ce magnifique sommet qui domine la vallée des lacs de Gokyo. L'ascension emprunte une élégante arête de neige, parsemée d'originales formations de glace, et permet d'admirer à loisir les montagnes voisines dont l'Ama Dablam, l'Everest et le Lhotse.

10 mai au 4 juillet: Alaska.

Goulottes de glace en mai: Mont Huntington, Mont Russell, MiniMoonflower au Mont Hunter.

Mac Kinley (6189m) en juin.

3 septembre au 2 octobre: Satopanth (7075m) dans le Garwhal indien.

Magnifique dôme de neige dans une région de l'Himalaya regroupant de belles montagnes (Meru, Baghirati...) dont l'élégant Shivling.

5 octobre au 3 novembre: Langtang Ri (7206m), au Népal, pour la première ascension française de ce sommet situé dans une région recule et peu fréquentée.

5 au 18 novembre: Ama Dablam (6856m), au Népal: celle que d'aucuns appellent la plus belle montagne du monde.

29 novembre au 30 décembre: Antarctique: Mont Vinson (4892m) puis parcours à ski du dernier degré Sud pour rallier le Pôle Sud.

 

 

Partenaires


La Direction Financière de SOCIETE GENERALE soutient ce projet: www.socgen.com

LA ROCHE POSAY a eu l'amabilité de me procurer des crèmes solaires de la gamme Anthelios, particulièrement performantes en zones de réverbération intense (mer, calottes glaciaires) et en très haute altitude.

 L'AFDIAG (Association Française des Intolérants au Gluten) est partenaire du projet: www.afdiag.org

SCHAR, fabricant de produits sans gluten, me fournit des petits déjeuners et vivres de course sans gluten. www.schar.com


SI VOUS SOUHAITEZ EGALEMENT SOUTENIR LE PROJET, UTILISEZ LE LIEN "CONTACT" EN HAUT A DROITE DE LA PAGE D'ACCUEIL (Module PRESENTATION)